Collaborations and Partnership
MISSION HUMANITAIRE AU MALAWI
Docteur Georges GARNIER - Docteur Charles FERRARI
Du Samedi 1er Novembre 2014 au Mercredi 5 Novembre 2014, une mission humanitaire en lien avec la Coopération Internationale de Monaco et sous l’impulsion de Mme Tasha de VASCONCELOS, Consul du Malawi à Monaco et Top Model de notoriété internationale, s’est déroulée au Malawi.
Le but était d’évaluer la situation cancérologique et l’organisation des soins dans le pays. Sous la direction de Mme Tasha de VASCONCELOS, une équipe médico-chirurgicale monégasque (Dr Georges GARNIER – Dr Charles FERRARI) et une équipe de presse londonienne (Mr Graham MILLER, journaliste et Mr David PAINTER, photographe) ont réalisé cette mission.
Nous envisageons d’étudier successivement :
- Le pays lui-même, surtout sur le plan sanitaire.
- Le déroulement de la mission.
- Les conclusions médico-chirurgicales que l’on peut en tirer, les projets possibles et les perspectives d’avenir.
LA MISSION
LES OBJECTIFS
- Evaluer la situation des soins en cancérologie du pays.
- Rencontrer les responsables politiques après cette évaluation.
- Apporter une aide sanitaire immédiate sous forme de petit matériel.
- Apprécier la faisabilité d'un projet CHPG - Hôpital Queen Elisabeth de Blantyre.
LES MEMBRES
- Tasha de VASCONCELOS, Top Model de notoriété internationale et consul honoraire a pu, par ses relations et surtout sa détermination, organiser et conduire cette mission à son terme ;
- Le Docteur Georges GARNIER, Chef de Service d' Oncologie Médicale du Centre hospitalier Princesse Grace de Monaco. Il a souhaité pour cette mission compte tenu des faibles moyens économiques du pays et de I ‘importance du traitement chirurgical, associer à la mission le Docteur Charles FERRARI, Chef de Service de Chirurgie et Chef du Département médico-chirurgical des maladies de I ‘appareil digestif ;
- M. Graham MILLER, Director International Media ;
- M. David PAINTER, Cameraman/Journalist ;
- Les membres locaux présents étant :
- Un gouverneur de Province représentant de l’état
- Un photographe
- Trois chauffeurs
- Un coiffeur - maquilleur
CONCLUSIONS - DISCUSSIONS
Les éléments positifs
- Le jeune âge de la population
- La détermination et I‘enthousiasme des médecins
- Une organisation sanitaire présente
- Une vraie volonté de progresser cancérologie
- La stabilité politique
Les éléments négatifs
- L’absence de données épidémiologiques fiables en cancérologie
- L’absence ou les difficultés du dépistage et les difficultés du suivi médial inhérent aux habitudes de la population
- Le manque de moyens et l’absence de dossiers informatisés
- Les installation sanitaires souvent vétustes et peu entretenues en l’absence de service biomédial
- En cancérologie médicale :
- L’absence de matériel dédié (hotte) à la préparation des drogues ;
- Le coût des traitements médicaux ;
- L’absence de service de soins palliatifs, les patients en fin de vie étant au contact des hospitalisés en traitement spécifique adjuvant.
- En cancérologie chirurgicale :
- L’absence de service de soins postopératoires nettement détaché des soins courants ou postopératoires tardifs
- L’absence de chirurgie laparoscopique tant à visée diagnostique que thérapeutique
- L’impossibilité matérielle d’installation une unité de RADIOTHERAPIE.
Proposition pour des réponses immédiates :
- En cancérologie médicale, l’octroi d’une hotte à flux laminaire, l’achat de drogues dédiées aux pathologies curables (hémopathies).
- En cancérologie chirurgicale, l’octroi d’une colonne de vidéo-chirurgie et la formation à Monaco d’un jeune chirurgien aux techniques de la chirurgie laparoscopique.
Les réponses pour l’avenir :
Elles dépendent essentiellement des moyens mis en œuvre pour la santé et le Malawi n’échappe pas à cette règle générale. Il s’agit donc avant tout d’une détermination politique.
La détermination de personnes comme Tasha de VASCONCELOS parvenant à mobiliser une équipe médicale et une équipe de journalistes doit être saluée car sa notoriété internationale et plus encore ses qualités humaines peuvent faire prendre conscience « au monde d’en haut » qu’il existe un autre monde fait de gens attachants qui en plus de leur gentillesse ont la délicatesse de ne rien demander.